Le MPS présente un programme ambitieux pour le développement économique du Tchad. Axé sur la diversification économique, la création d'emplois et la réduction de la pauvreté, le parti s'efforce de stimuler la croissance économique afin d'améliorer la qualité de vie de la population.
En savoir plusAux yeux de tous et au regard de l’Histoire, le Président Mahamat Idriss Déby Itno apparaît comme l’homme d’une double genèse : d’un côté l’héritier, de l’autre le pionnier.
De cette double genèse procèdent une philosophie et un enseignement qui se résument en ce que l’héritier n’est pas seulement et nécessairement celui qui reçoit, il est aussi et surtout celui qui conçoit. Telle est la posture caractéristique du tournant décisif intervenu dans la trajectoire de la vie politique au Tchad, il y a un peu plus de deux ans.
Pour consolider la rupture apaisée avec l’héritage, Mahamat Idriss Déby Itno choisit la transition, adossée à une charte. La naissance d’un gouvernement éponyme et de son projet se fait en assumant le passé, la rupture n’en est que plus significative.
La transition émerge et avec lui, Mahamat Idriss Déby Itno dans ses habits neufs du refondateur en chef, et par-dessus tout, traversant tout, cette voix et ce timbre vocal auxquels on n’a pas toujours accordé toute l’importance méritée dans la connaissance du Président. Or, c’est par le timbre vocal de Mahamat Idriss Déby Itno que la Transition marque fondamentalement la différence avec l’ancien régime.
Certes, la Transition en cours dans notre pays se décline comme une philosophie politique socio-humaniste, inspirée par les valeurs de solidarité et de liberté, guidée par les principes de rigueur, de moralisation, de démocratisation et de justice sociale, adossée aux idéaux de paix, d’unité, de travail, de patriotisme et de tolérance. Mais la Transition se donne surtout à entendre. Il s’identifie à une voix.
La musicalité avenante du timbre vocal de Mahamat Idriss Déby Itno et son phrasé sobre s’inscrivent ainsi en cohérence avec les principes et valeurs portés par l’idéal de Transition vers un Tchad nouveau. D’emblée, ils agissent comme des facteurs d’apaisement dans une société presqu’à bout de souffle.
Apparemment si fragile mais surtout si différente et si rassurante, la voix du Président conquiert très vite les cœurs des Tchadiens. C’est en effet une voix d’empathie, de sympathie et teintée d’humanisme qui suffit, à elle seule, à rapprocher le pouvoir du peuple.
Révélatrice de son calme, de sa pondération et de sa discrétion plus que tout autre trait de sa personnalité, la voix, chez Mahamat Idriss Déby Itno donne l’impression d’écouter plus qu’elle ne parle, autant qu’elle semble s’adresser à chacun individuellement et chuchoter à chaque oreille discrètement.
C’est une voix de rapprochement qui évite d’agresser ou de blesser, c’est surtout une voix qui ne renonce jamais. Car Mahamat Idriss Déby Itno fait toujours ce qu’il dit, non sans avoir dit ce qu’il va faire, agissant avec pondération, fermeté et autorité, tout en finesse, à l’exemple du fauve qui frappe au moment et là où on l’attend le moins.
Curieusement, malgré le temps qui passe, presque personne ne semble vraiment y prendre garde, et l’on s’étonne des décisions du Président.
C’est ainsi qu’il continue de faire du Gouvernement de la transition une puissante locomotive du jeu politique dans notre pays. C’est ainsi qu’il avance dans sa bataille pour la rigueur et la moralisation des comportements. C’est ainsi qu’il mène le navire Tchad, entre eaux tranquilles et mer agitée.
Dans cette extraordinaire odyssée en effet, l’adversité n’est jamais loin : blessures des années antérieures ; opposition tumultueuse des premières semaines ; fakes news sans lendemain des réseaux sociaux ; persistance de la précarité ; virus terroriste et rumeurs récurrentes de déstabilisation…
En dépit des déceptions et des incompréhensions, malgré l’adversité et les contrariétés, nonobstant les attaques virulentes, injustifiées et mensongères contre sa personne et ceux qui lui sont chers, Mahamat Idriss Déby Itno déroule son projet politique en une progression tout en nuances, accélérée ou temporisée selon les circonstances, mais jamais précipitée, jamais improvisée, et surtout jamais obligée, fort du soutien, de la confiance et de la compréhension du peuple tchadien.
Reste néanmoins une question : comment un homme qui fait de sa vie un faisceau de valeurs, de probité, d’honneur et d’intégrité, peut-il être aussi violemment et injustement agressé au cœur même de ses convictions existentielles ?
Face à l’animosité aveugle, Mahamat Idriss Déby Itno reste de marbre. Il ne dit rien, non pour consentir, mais pour laisser éclater d’elle-même la vacuité des accusations. Ce faisant, le Président de Transition formule à l’intention des acteurs politiques quatre principes fondamentaux en matière de communication dans la société de l’information qui est la nôtre : parler peu ; éviter de parler pour ne rien dire ; parler pour se faire entendre ; laisser parler le silence.
La crise économique et sociale ayant aggravé le décrochage entre l’Etat et la société, le défi majeur auquel le Tchad de la transition est appelé à faire face est celui de la prospérité.
Voilà pourquoi le discours de Mahamat Idriss Déby se décline aujourd’hui, en priorité autour d’un axe privilégiant la quête économique de la croissance qui constitue une condition macro-économique nécessaire à l’amélioration des conditions de vie des Tchadiens.
Là-dessus, le Président est catégorique
« les priorités que nous nous sommes fixées – maintien de la stabilité nationale et de la sécurité des Tchadiens, relance de la croissance, amélioration du niveau de vie, lutte contre la corruption – constituent ma feuille de route. Les circonstances peuvent nous rendre la tâche plus ardue, mais, soyez-en sûrs, nous ne reculerons pas devant les obstacles !»
Mais au-delà, elle montre le Président tel qu’en lui-même : Patriote avéré, esprit libre, libéral, moderne, intègre, rigoureux, farouchement démocrate et humaniste, fondamentalement tolérant et patient, extrêmement jaloux de l’indépendance de son pays qui ne saurait être, à ses yeux, la chasse gardée de personne d’autre que des seuls Tchadiens eux-mêmes.
Tout y est dit sur la passion du Président pour son pays et ses compatriotes, sur sa détermination à ne jamais rien céder lorsqu’il s’agit de la dignité, de l’identité, de l’intégrité et de la souveraineté du Tchad.
Tout y est dit sur la posture diplomatique du Tchad fondée sur la recherche de l’efficacité dans la discrétion comme l’illustre si bien la guerre contre les mercenaires et terroristes débordant de la Libye. Sur ce sujet, le Président s’exprime très peu, sans doute parce que les victoires militaires et diplomatiques parlent d’elles-mêmes.
Tout y est dit enfin sur le rapport du Président au temps dont il entend rester le maître dans l’exercice de ses fonctions, se refusant d’agir sous la pression et dans la précipitation, quoi qu’on puisse dire.
Mahamat Idriss Déby Itno comme quelqu’un
« qui reste toujours en retrait. Qui préfère voir sans être vu. Qui ne se raconte pas, ne s’expose pas… Un silencieux et un ascète issu du peuple.»
C’est dire que quoi qu’on sache, quoi qu’il montre, quoi qu’il dise, au fond, le Président de transition demeure toujours une énigme totale, entière et profonde. Une énigme qui semble grandir et se complexifier au fil des semaines et des mois, comme si elle se nourrissait des aléas de la fonction présidentielle. Une énigme qui confère au Président son aura et lui permet de prendre la hauteur nécessaire pour assumer pleinement ses nobles responsabilités. Une énigme qui préserve son image d’homme d’Etat, d’homme courage, de Président qui rassure et qui fait la fierté des Tchadiens.
Dans le monde incertain qui est le nôtre aujourd’hui, les Tchadiennes et les Tchadiens ont grand besoin, et ils le savent très bien, de la pondération, du génie, de l’habileté, du feeling et du figthing spirit de Mahamat Idriss Déby, pour conduire, le fantastique destin du Tchad vers des lendemains meilleurs.